Ma dame aux oiseaux (poème)
Ma dame aux oiseaux, lointaine et secrète
Tu parles à mon âme rêveuse et poète
Je vois dans tes toiles la douleur muette
Le souffle d’une aile, la beauté discrète
Dans ces vaguelettes qui lèchent la plage
Les pleurs d’une enfant lassée d’être sage
Je lis dans tes ciels à l’humeur morose
Ces vols de questions qui toujours se posent
J’entends l’amertume des flots écumants
La fureur des doutes, le poids des tourments
Je caresse tes dunes aux crêtes étoilées
Infimes étincelles où je vois briller
Ton désir farouche de cette liberté
Triste oiseau de mer aux rêves mazoutés.
Ce poème, en lien avec le roman éponyme, est celui que mon héroïne aurait pu écrire... mais je n'en dit pas plus.